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5e congrès de la Chaire internationale Mukwege Mettre fin aux violences basées sur le genre: Autonomisation des femmes et développement durable

L’Université de Montréal (UdeM) est fière d’accueillir le 5e congrès de la Chaire internationale Mukwege – via l’Unité de Santé Internationale (USI), l’Observatoire Hygeia, UdeM international et leurs partenaires et ce, autour de la thématique : « Mettre fin aux violences basées sur le genre: autonomisation des femmes et développement durable  ». 

L’autonomisation des femmes et l’égalité de genre sont reconnues comme fondements au développement durable, que ce soit par la Déclaration et le Programme d’action de Beijing ou par le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ce dernier détaille 17 Objectifs de développement durable (ODD), dont l’ODD 5 qui reconnaît que l’égalité des genres est un fondement nécessaire pour l’instauration d’un monde pacifique, prospère et durable. De plus, le comité des droits économiques et sociaux des Nations Unies précise que « Le droit à la santé sexuelle et procréative fait partie intégrante du droit de chacun au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint ».  

À ce titre, les États parties se doivent de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour garantir ce droit ; un État violerait ses obligations dès lors qu’il ne prend pas toutes les mesures nécessaires pour empêcher et interdire toutes les formes de violences et contraintes fondées sur le sexe et le genre. Une observation du comité détaille les obligations étatiques dans la répression, la poursuite et le suivi de telles violences. Les personnes victimes de violence de genre devront bénéficier de soutien financier, juridique, matériel, et médical. La mise en œuvre des ODDs du Programme 2030 se doublent dès lors d’obligations internationales. De son côté, le Réseau Francophone pour l’égalité Femme-Homme reconnaît que les ODDs ne seront atteints sans provoquer un changement structurel profond pour inciter la transformation des relations de pouvoir entre les hommes et les femmes.

D’autre part, l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) a créé le Projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) pour améliorer l’utilisation des cadres juridiques régionaux dans le but de renforcer l’autonomisation des filles, des adolescentes et des femmes et ce, par le développement d’une directive régionale et d’un guide en Santé et droits en matière de sexualité et de reproduction.  

Alors que le monde avance à grands pas vers la date butoir des stratégies des ODDs, le congrès de la Chaire Mukwege internationale se veut un moment pour porter un regard sur les gains et les blocages que présentent les multiples stratégies en faveur de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes. Il sera l’occasion pour faire un bilan sur l’état d’avancement des savoirs, des interventions, des politiques en termes de droits, de santé et d’autonomisation des femmes pour leur rendre justice et aboutir à la paix : deux concepts indissociables dans la mission du professeur Mukwege.  

Le congrès se veut une occasion pour regrouper et s’adresser aux acteurs et actrices du développement durable :  

  • Actrices et acteurs des domaines politique, juridique, social, économique, éducationnel, financier, de la santé, etc.; 
  • Expertes et experts clinique ou de recherche qui gravitent autour des thématiques clés du congrès (égalité de genre, VSBG, santé et autonomisation des femmes et des adolescentes, SDSR, justice réparatrice et transitionnelle, etc.); 
  • Les organisations de la société civile ou groupements qui œuvrent en faveur de l’égalité de genre et des droits des femmes, des adolescentes et des enfants; et, 
  • Toute personne qui désire contribuer à titre individuel, quel que soit son profil, son âge, son origine, son milieu de vie, son niveau d’éducation, sa condition sociale, sa culture ou sa religion.    

Un manifeste sera élaboré, issu de toutes les leçons reçues et des « bons coups » marqués. Ce sera le guide dans la poursuite du parcours de plaidoyer et de lutte pour l’égalité des genres et l’atteinte d’une justice universelle.  

N.B. Dans un souci d’inclusion et de valorisation des vécus, les personnes du Sud global, autochtones, vivant avec un handicap, survivants et survivantes de violences sexuelles basées sur le genre ou vivant à l’intersection d’identités multiples sont encouragées à participer. Les personnes nécessitant une mesure d’accommodement pourront transmettre leur requête lors de l’inscription.