Projet Tumaini
Contexte
Le projet Tumaini vise une amélioration de la santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) des femmes, adolescent.e.s et filles (FAF); en particulier les survivant.e.s ou à risque de Violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG), au Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) et à Bujumbura au Burundi.
D'une durée de six ans, soit de 2022 à 2027, ce projet est mis en oeuvre conjointement par l’Observatoire Hygeia et l’Unité de santé internationale de l'Université de Montréal et la Fondation Panzi, Bukavu. Cette initiative, appuyée par Affaires mondiales Canada (AMC), mobilise en plus de l’école de santé publique, plusieurs facultés (Sciences infirmières, Médecine, Droit, Aménagement, Arts et Sciences) de l'Université de Montréal ainsi que Avocats sans frontières Canada et Global Strategies.
Objectifs intermédiaires
Eu égard aux services de SDSR, le projet Tumaini vise à améliorer:
1- la prestation des ressources humaines par le renforcement de leurs compétences;
2- l’accès socioculturel, financier et géographique afin de favoriser une utilisation équitable; et,
3- la capacité des parties prenantes pour fonder la promotion des politiques et plaidoyers juridiques sur la base de données probantes.
Méthodes appliquées
- Recherche opérationnelle
- Évaluation (pré-et post- formation des ressources humaines)
- Transfert de connaissance
- Plaidoyers
Alignements des objectifs du projet aux Objectifs de Développement Durable (ODD)
Ce projet cible différents ODD, dont le 5ème portant sur l’égalité des genres et l’autonomisation de toutes les FAF. Il contribuera aussi à éliminer la pauvreté (ODD 1). Dans une perspective de réduction des inégalités (ODD 10), l'initiative est structurée de façon à rejoindre les personnes les plus marginalisées et en situation de vulnérabilité et par souci de pérennité et de durabilité des communautés (ODD 11), l'initiative prévoit le renforcement de resources locales. Le projet s’aligne de même avec l’ODD 3. Il s’agit de la bonne santé et le bien-être visant une diminution considérable du taux mondial de mortalité maternelle et assurant l’accès de tous et toutes à des services de soins de santé sexuelle et reproductive.